mercredi 16 décembre 2009

Quand Monsieur M. change de look......

Je suis restée bouche bée….


Mister M., mon Cher Fils, est allé garnir sa garde robe, il est revenu avec un pull, une chemise et ... une cravate !? Il a été séduit par ces accessoires, à porter avec un jean, décontracté, ou avec un pantalon plus habillé, et moi je suis « médusée » !

Sa première cravate… Il y a quelques mois, je lui aurais suggéré cet achat, je serais passée pour la dernière des ringardes.

Il faut dire que la transformation s’est faite un peu de force, lorsque l’année dernière, en étude de commerce, le costume est devenu obligatoire dans son lycée au moins deux jours par semaine.

Donc il y a eu costume, chemise et chaussures cuir… l’achat fut compliqué, nous avons épuisé bon nombre de vendeurs et avons fini par trouver une tenue jeune, « cool »… et habillée ! Passer du jean/baskets au costume ne fut pas mince affaire !

Au mois d’août, de mariage, j’ai vu ce costume ressortir, s’agrémenter d’une chemise d’été colorée, et d’une pochette... ?!

Là, une cravate ! Elle est sympa ! Un accessoire qui redevient très mode parait-il, cravate « slim », j’aurais appris quelque chose !


… et je me souviens surtout d’avoir souvent vu mon Papa porter une cravate, le père de M. n’en portait jamais … pourtant j’aime en fait voir un homme nouer une cravate, et tous les gestes qui s’y rattachent, la détendre pour supprimer une gêne, l’enlever pour se relaxer….


Mais, mais, mais… ce que je craignais est arrivé !

" MAMAAANNN… comment on fait les nœuds de cravate ! "

Oups, j’en ai porté moi aussi à une époque, j’aimais les costumes un peu masculin et les cravates en soie portées comme des foulards…

Je connais, les nœuds simples, doubles, Windsor… mais les faire !!!... Au secours !

- Oh.. M… tu ne peux pas attendre que quelqu’un te le fasse ? … NON…

- Si tu veux la mettre pour Noël, ton oncle te la nouera ?  ...NON….

Bon, OK…. Personne pour venir à mon secours, alors nous voilà partis pour une démonstration.

Essais infructueux, sur moi, et sur lui !

Fous rires !

- trop serrée…
- Non on dirait la cravate de Papy…
- Maman... tu n’es pas en train de faire des nœuds marins….
- Aïe ! Tu attaches ton cheval là….

Tiens, je ne me suis pas énervée, et pourtant intérieurement j’ai un instant maudit ce maudit bout de tissu !

Et… après plusieurs minutes de manœuvres, réussite !... On défait, on refait… il y arrive, nœud lâche, à porter décontracté sur la chemise… Magnifique…

- Surtout M, tu la quittes sans défaire le nœud STP…

OUF… épreuve réussie !

Ce souvenir de la première cravate au delà du changement de look qui se profile, restera gravé dans ma mémoire….

Comme la première fois qu’il a voulu se raser en me demandant des conseils…. Et d’autres conseils où j’aurais aimé lâchement être relayée…

Ben oui, élevé un petit mec seule, pas évident… ces petits gestes manquent dans mon lexique d’éducation !

dimanche 13 décembre 2009

souvenirs ... et contes de Noël.....

Il a neigé cette nuit, les collines environnantes sont couvertes de leur première neige… nous y sommes, l’approche de Noël…

Depuis quelques jours, je fais un tour sur les blogs et suit les participations du calendrier de l’avent de LA DAME DES CRYS…

Des photos, des anecdotes, des souvenirs, des contes de Noël…

Petite, j’adorais que l’on me raconte des histoires, j’aimais lire, j’aimais que l’on m’offre des livres,

Et hier, au détour du rayon d’une librairie…. J’ai trouvé un livre… je l’ai feuilleté….

Oh… Je n’ai pas oublié… comme j’avais aimé ce conte….

Je vous en offre un extrait …

Vous aurez deviné….

...........

L’enfant prend une troisième allumette, et elle se voit transportée près d’un arbre de Noël, splendide.


Sur ses branches vertes, brillaient mille bougies de couleurs: de tous côtés, pendait une foule de merveilles.

La petite étendit la main pour saisir la moins belle : l’allumette s’éteint. L’arbre semble monter vers le ciel et ses bougies deviennent des étoiles.

Il y en a une qui se détache et qui redescend vers la terre, laissant une traînée de feu.


- «Voilà quelqu’un qui va mourir» se dit la petite.


Sa vieille grand-mère, le seul être qui l’avait aimée et chérie, et qui était morte il n’y avait pas longtemps, lui avait dit que lorsqu’on voit une étoile qui file, d’un autre côté une âme monte vers le paradis.

Elle frotta encore une allumette: une grande clarté se répandit et, devant l’enfant, se tenait la vieille grand-mère.

– Grand-mère, s’écria la petite, grand-mère, emmène-moi. Oh ! tu vas me quitter quand l’allumette sera éteinte : tu t’évanouiras comme le poêle si chaud, le superbe rôti d’oie, le splendide arbre de Noël. Reste, je te prie, ou emporte-moi.

Et l’enfant alluma une nouvelle allumette, et puis une autre, et enfin tout le paquet, pour voir la bonne grand-mère le plus longtemps possible.

La grand-mère prit la petite dans ses bras et elle la porta bien haut, en un lieu où il n’y avait plus ni de froid, ni de faim, ni de chagrin : c’était devant le trône de Dieu.

Le lendemain matin, cependant, les passants trouvèrent dans l’encoignure le corps de la petite ; ses joues étaient rouges, elle semblait sourire; elle était morte de froid, pendant la nuit qui avait apporté à tant d’autres des joies et des plaisirs.

Elle tenait dans sa petite main, toute raidie, les restes brûlés d’un paquet d’allumettes.

– Quelle sottise ! dit un sans-coeur. Comment a-t-elle pu croire que cela la réchaufferait ?

D’autres versèrent des larmes sur l’enfant; c’est qu’ils ne savaient pas toutes les belles choses qu’elle avait vues pendant la nuit du nouvel an, c’est qu’ils ignoraient que, si elle avait bien souffert, elle goûtait maintenant dans les bras de sa grand-mère la plus douce félicité
..........



mercredi 9 décembre 2009

8 décembre... suite....

Hier, il n’y a pas eu que la présence des lumignons sur nos fenêtres.


Il y a eu la décoration de notre sapin,

Sous l’œil attentif de son ennemie numéro 1, qui n’a pas manqué de vouloir participer !

à vos marques, prêt...


Nous l'avons laissé participer en lui mettant à disposition une guirlande de perles que nous n'utilisions pas :



Ca ce mange ce truc.....?


 
Elle nous a laissé terminer ! Le problème si elle ne touche pas au sapin, c'est qu'elle s'est appropriée cette guirlande et la promène partout dans la maison....  mais bon, c'est le prix de la tranquilité pour notre sapin  !
 


Petites pampilles et boules de verre pourront passer Noël


8 décembre....

Cette année, encore, j'ai illuminé mes fenêtres Iséroises...

Une petite flamme pour illuminer nos souvenirs




Junior est né à Lyon, n'y a jamais  vécu, mais depuis toujours, il m'a vu respecter cette tradition, et lui aussi est attaché à ces petits lumignons. Petit, je lui ai expliqué d'où venait cette coutume, et je lui racontais des anecdotes et souvenirs de mes 8 décembre, et il n'a jamais trouvé étrange qu'au fin fond de notre hameau de 4 maisons, nous allumions ces petites bougies... c'était notre petite fête !

Puis je l'emmenais participer aux festivités des villages et villes les proches où souvent la soirée se terminait par un feu d'artifice... et l'arrivée du Père Noël.  Il y retrouvait des copains, revenait avec les premières papillotes de Noël plein les poches...  et à son tour, à 18 ans, hier soir en m'aidant à déposer nos lumignons, je l'ai entendu dire : TU TE SOUVIENS...  nous avons ri... j'ai transmis !

Et je me suis souviens de mes 8 décembre à Lyon,

Il n'y avait pas cette majestueuse et grandiose FETE DES LUMIERES, mais la fête était bien présente...

Les fenêtres étaient parées de petits lumignons multicolores, les vitrines magnifiquement décorées,     ... c'était LA grande sortie familiale du mois de décembre ! Noël pointait son nez vraiment à cette date...

Et puis, il y a eu les 8 décembre un peu fou... avec les copains/copines... les rires... la musique...

Cette fête a perdu de son "intimité" Lyonnaise, sa célébrité à dépasser nos frontières... J'en suis ravie, je m'émerveille chaque année de ces fabuleux éclairages..

Et modestement, je participe, du fond de mon petit village Isérois...



(une blogueuse Canadienne d'adoption et Lyonnaise de naissance, m'a envoyé un message hier en me disant qu'elle aussi, dans le Quebec, déposait un lumignon sur le rebord de sa fenêtre... !!!)


mardi 8 décembre 2009

COURONNE DE BIENVENUE

Pas de branche de sapin, il n’y en a pas, ou peu dans ma région !


Il pleut et le temps d’hier a rendu mes chemins de promenade boueux… donc pas de branches ni de houx non plus… ni de raphia, ni de… et pas le temps ni l'envie d'aller faire des achats...


alors, alors… ????

Visite dans mon bric à brac...  Du tissu rouge et vert, entreposé depuis des lustres dans mon garage, quelques fouilles dans mon carton de déco de Noël, et l’idée m’est venue…..


 j'ai confectionné une tresse de tissu, je l'ai collée sur un cercle de carton,




rajout d'une fine guirlande et de boules de coton blanches,


des petits cerfs découpés dans de la feutrine rouge,




une petite botte cousues dessous…
.
une fausse branche de sapin et un noeud pour cacher la fixation....


(parfois il m'arrive de ne pas regretter de garder tout et n'importe quoi....)

Le tour est joué,

voici ma couronne !



Vite fait… quelques minutes, et voici notre porte d’entrée décorée…


un peu kitch et simpliste au goût de Junior, qui m'a fait remarquer que les tons du rouge et du vert avaient une conotation avec les noms franco-italien marqués sur notre porte. Oui, bon, d'accord, je n'y avais pas songé....

mais bon, cela me convient…. Pas envie d’en mettre une que j’aurais acheté, mais une confectionnée avec mes petites mimines… !


Etape 1 de notre déco de Noël, terminée !

lundi 7 décembre 2009

BEL ANNIVERSAIRE......

Il y a un an tout juste,



S’ouvrait ce blog…

UN AN le 8 décembre…



Et un an après, le 6 décembre,  pour la seconde fois je me trouvais à Lyon avec des personnes rencontrées grâce à ce blog.

Je ne l’aurais jamais cru !


ce 6 décembre, il y avait


Capitaine PLUME 
ANTIBLUES
Nos reporters photographes



TATYDANY et sa bonne humeur
Monsieur l’EPOUX qui n’a pas encore son blog

DILOU et son sourire

Et surprise :

LA DAME DES CRYS que je connais grâce à son idée du calendrier de l’avent coaché par PLUME
qui nous fait chaque jour nous promener de blog en blog

Et bien sûr notre DAME était accompagnée de son Monsieur DU SUD

Sans oublier STEPHANIE et son bel entrain


Alors oui, je suis heureuse d’avoir il y a un an ouvert ce blog sur les insistances d’une certaine (mais chut… elle va se reconnaître !)

J’ai passé une superbe journée,

Flanerie sur le marché de la création et de l’artisanat, le long des quais de Saône,

Traversée du marché primeur des quais St ANTOINE,

Et, sous la bannière de Plume direction l’EPICERIE,


ce restaurant atypique  où  STEPH . avait la gentillesse de nous attendre en nous ayant réservé une table.

Rires et partages ce fût un beau moment ! dans ce décor de bric et de broc absolument charmant...



ambiance vieille boutique, table en bois, serviettes en papier "cochonou" rouge et blanche, assiettes anciennes déparaillées... et bonne humeur générale !



Nous nous sommes quittés… place Bellecour, dans l'après-midi...

Nous nous reverrons….

J’ai quitté Lyon après avoir admiré un magnifique feu d’artifice tiré de la colline de Fourvière, et je suis rentrée, des étoiles plein les yeux….


 allez voyager sur leur blog, vous aurez des compléments du récit de cette journée Lyonnaise !

Merci à PLUME, organisatrice de ces belles rencontres....
Merci à tous ceux qui étaient présents,

Quant à moi, je suis heureuse de féter le premier anniversaire de ce blog, et même si je ne suis pas très assidue, je continue l'aventure......



samedi 5 décembre 2009

L'enfance c'est de croire qu'avec le sapin de Noël
et trois flocons de neige
toute la terre est changée


André Laurendeau, Extrait des Voyages au pays de l'enfance

Noël se pointe à l’horizon des blogs : le calendrier de l’avent qui nous fait nous promener d’un blog à l’autre, les photos, les comtes, les souvenirs apparaissent.... la magie opère....

Je redeviens une enfant, j’adore cette fête de Noël…. Décorer et illuminer la maison, préparer des cadeaux….

Moi, c’est par tradition que je ne fais mon sapin que le 8 décembre, il est illuminé le soir même, ainsi que mes rebords fenêtres qui se voient décorés de petits lumignons multicolores (je suis Lyonnaise !!!!  ça marque !!)

Nous choisissons la couleur dominante de la décoration de ce sapin suivant les petits achats « coup de cœur » ou les re.. trouvailles de fond du carton ou sont entreposés les coups de cœur des années précédentes… carton qui augmente de volume au fil des années… mais je n’ai jamais le courage de me séparer de ce bric à brac….

Et il y aussi la confection de la couronne de bienvenue….

Encore un peu de patience avant de déclencher les festivités !!!! cela passe si vite.....

Le temps, c'est quand on va d'un Noël à l'autre

Paul Villeneuve, chroniqueur québécois

Bon, là, je suis vraiment en retard, la couronne n’est pas commencée ….
Et demain je vais peut être dans ma promenade G6, trouver LA petite idée !
et mardi, au boulot, SAPIN 2009 devra être prêt !!!!

mardi 1 décembre 2009

SPLEEN.....

Elle se glisse, insidieuse, cette tristesse, cette fatigue, cette déprime !



Je me suis sentie lasse, impuissante devant cette force, désemparée devant sa violence !

Durant des mois, je ne me suis pas préoccupé de mes humeurs, de mes peines, je faisais face au plus urgent, toujours le plus urgent, presque une survie, et pas une vie ! Je ne pensais pas, j’agissais !

J’ai juste oublié que certains événements douloureux auxquels j’ai cru faire face, se sont accumulés mais ne sont pas retombés comme une pomme d’un pommier !

L’apparence était belle, le cumul était lourd ! Ce qui était apparemment résolu m’avait grignoté de l’intérieur !

Demander de l’aide pour obtenir de l’aide, je n’avais jamais osé ! j’avançais seule en fait ! le fardeau est devenu trop lourd ! j’ai surestimé mes forces ! je ne laissais pas entrevoir mes faiblesses, je ne m’en donnais pas le droit ! je m’engageais dans des actions silencieuses, le résultat a été probant aux yeux de mon entourage, je ne m’accordais jamais le droit de dire : « non, je ne vais pas bien…. »

Il a suffit d’une menace de licenciement, d’un problème profond d’ambiance de travail, de la résurgence d’un mal physique, de….. pour que toutes ces belles et fausses certitudes s’effondrent ! Moi avec !

Et j’ai eu le courage enfin, enfin, d’en parler, d’accepter, d’apprendre à m’écouter, de me protéger ! j'ai laissé couler mes larmes et les paroles, et avec elles enfin mes douleurs !

Aujourd’hui, je ne peux pas dire que je vais vraiment mieux, toujours cette nostalgie, cette fragilité, mes sourires sont difficiles, mais j’aborde les problèmes plus sereinement !

Cette envie de m’enfermer, de ne plus voir, disparait !

Merci à ceux et celles qui m’ont accompagné et m’accompagnent !

SPLEEN

Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;


Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris ;


Quand la pluie, étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux.


Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.


- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.


Charles BAUDELAIRE (1821-1867)


Non, non, je ne vais plomber l'ambiance légère de Noël qui règne sur ces blogs, je reviens tout simplement, et avec le sourire.....




lundi 30 novembre 2009

YELLOW TAG.....

Tatydany m’a taguée…




Tatydany s’est aperçu de mes absences, elle me sollicite, alors voilà… pour elle… et pour vous….

Très peu de jaune sur mon blog, très peu chez moi, sauf






Des citrons dans ma corbeille à fruits, toujours....
 
 
 


Mon petit aimant frigo, le seul..  petit mouton jaune pâle.....

Petits poussins de toutes les couleurs et parmi, des jaunes, trop mimi....
(bon, je n'ai jamais pu savoir pourquoi ils étaient peints ?.....)



Photo de mon petit chien, sur mes coussins jaunes, cet été......


et pour finir les couleurs automnales que nous avons souvent admirées, photographiées, publiées .....
Voilà, Tatydany.....    l'essentiel étant de participer parait-il... j'ai fait ce que j'ai pu...  avec peu..  de JAUNE

lundi 2 novembre 2009

Promesse automnale.....


Promenade familiale au cœur de l’automne, saison dolente,


Bonheur de cheminer ensemble, d’ « écouter » ensemble ce paisible paysage,




Et au détour d’un chemin,


Lourd parfum de terre et de feuilles mêlés,




Terre brillante, éclatée, vivante,




Les enfants se sont baissés pour la toucher, la caresser,




Nous nous sommes arrêtés pour regarder ces sillons,


Nous nous sommes laissés envahir de ces douces senteurs automnales….


..........
Fécondité des champs ! cette glèbe qui fume,
Ce riche et fauve humus, recèle en ses lambeaux
La sève qui nourrit et colore et parfume
Les éternels trésors des futurs renouveaux.
Les labours, encadrés de pourpre et d'émeraude,
Estompent le damier des prés aux cent couleurs.
De sillons en sillons, les bouvreuils en maraude
Disputent la becquée aux moineaux querelleurs.
...........

Rayons d’octobre – Nérée BEAUCHEMIN

dimanche 1 novembre 2009

ANTIBLUES.... ne soit pas faché....

Oh !!!  Antiblues a publié un billet remise à l'ordre....

et elle ne pourra pas répondre....  !!!

LA PLACE EST PRISE.....





Bon, je vais lui expliquer moi.... 
Moi, j'aime pas quand elle passe des heures sur son Ordi, et puis moi aussi, j'aime la chaleur de ce clavier et ces images qui défilent.... 
Alors chacun son tour....
D'ailleurs, si je ne suis pas SUR le bureau, je suis SUR ses genoux, et écrire, soit avec le clavier soit avec un stylo quand je dors, ronronne et qu'elle n'ose me bousculer, pas facile.... !!!





Dis, c'est où le bouton envoi....????

Tu crois qu'il va me répondre à moi ????


vendredi 23 octobre 2009

LES CHRYSANTHEMES.....


Fleurs saisonnières, hivernales, je les trouve tellement belles, dans les multitudes de variétés, la forme des fleurs, les couleurs…





Traditionnellement consacrées au fleurissement des tombes lors de la Toussaint, elles ne jouissent, ou ne jouissaient pas d’une bonne réputation « ornementale ».



J’en ai toujours garni mes massifs lorsque j’habitais dans « les terres froides dauphinoises », cela horrifiait mes voisines, un peu âgées et pas habituées à fleurir leur devant de leur porte avec des « fleurs de cimetière »…



Et je continue, j’en ai acheté, ornées de minuscules fleurs roses et jaunes… et placé sur le rebord de mes fenêtres, et dans une grande vasque sur le côté de ma porte, accompagnées de pensées tout aussi colorées… et là aussi, j’ai des commentaires de la part de certains : « on rentre dans un cimetière…. » « Tu décores ton devant de maison comme le portail d’un cimetière »….



On nomme aussi le chrysanthème, chrysanthème d'automne, car il est cultivé et fleurit pendant la période septembre / octobre, en automne donc et est vendu pour... la Toussaint, fête des morts. C'est donc là l'origine des ornements funéraires

Dans les pays d'Europe, particulièrement en Autriche, en Belgique, en Italie et en France, le chrysanthème est symbole de mort et de deuil

Pourtant, dans le langage des fleurs, le chrysanthème n'a rien à voir avec les funérailles ou les tombes, il représente la joie, l'amitié, la paix, l'optimisme, l'abondance ou encore la santé.

Les chrysanthèmes rouges symbolisent l'amour, les jaunes, de nouvelles opportunités, et les blanches, la sincérité

En remontant à l'étymologie du mot chrysanthème, on constate qu'il vient du grec « khrusas » (or) et « anthemon » (fleur) et signifie donc « fleur d'or », car les tous premiers chrysanthèmes avaient des fleurs jaunes.




Si vous voulez être heureux pour une vie, cultivez des Chrysanthèmes”. (philosophe Chinois)

Le Chrysanthème était cultivé en Chine en temps qu’herbe floral et est décrite dans des textes remontant au XVème siècle avant JC. En fait leurs poteries en disent plus longs que leurs textes. Comme herbe elle était sensée détenir l’énergie de la vie. Les Chinois utilisaient les racines bouillies pour soigner les maux de tête et mangeaient les pétales en salade.


Autour du VIIIème siècle après JC, le Chrysanthème chinois apparut au Japon. Les espèces japonaises de chrysanthèmes ont de jolies mais petites fleurs. Mais l’introduction des espèces chinoises en fit la fleur la plus admirée du Japon, elle devint même le symbole de l’empereur. Le kikumon, symbole du chrysanthème à seize pétales, est le kamon de l'Empereur du Japon depuis le XIIIème siècle, lorsque le Ten'no Gotoba, qui aimait beaucoup cette fleur, l'introduit sur ses vêtements et ses biens.

Pour les japonais, c’est une fleur sacrée, source de rires et de joie ! Etre décoré de l’«Ordre du Chrysanthème » et au Japon le plus grand honneur qui soit !

Cette fleur a même son jour de fête au Japon, le 9 septembre !



Alors, regardez les, elles sont belles, vivaces, colorées et moi, en plus d’égayer mes rebords de fenêtres, elles me réchauffent le cœur ! Et je suis ravie de voir que beaucoup de villes et villages les utilisent aujourd’hui pour fleurir les fontaines, rues, ronds-points…

Seront-elles ainsi réhabilitées ?




MERCI....

Merci à tous de vos visites et com auquels, pardon, je n'ai pas répondu !

Un peu tristoune en ce début d'automne,
un peu de fatigue,

Je suis passée vous voir, et je n'ai rien dit....

Manque d'énergie et d'humour,
Petite déprime post-hivernale....

et comme certains/certaines me bousculent un peu

me voici
.......................


De même que Rousseau jadis fondait en pleurs

À ces seuls mots : « Voilà de la pervenche en fleurs, »
Je sais tout le plaisir qu'un souvenir peut faire.
Un rien, l'heure qu'il est, l'état de l'atmosphère,
Un battement de coeur, un parfum retrouvé,
Me rendent un bonheur autrefois éprouvé.
C'est fugitif, pourtant la minute est exquise.
Et c'est pourquoi je suis très heureux à ma guise
Lorsque, dans le quartier que je sais, je puis voir
Un calme ciel d'octobre, à cinq heures du soir.
François COPPEE



samedi 3 octobre 2009

AVERTISSEMENT.....



 et   HUMOUR.....

(J'ai "piqué" cette photo à une amie dans son carnet de voyage australien..... elle me pardonnera...)

Dédicace.....

 Faire sa trace.......




N'allez pas où le chemin peut mener

Allez là où il n'y a pas de chemin
Et laissez une trace.....
R.W. Emerson




(Photos prises par Madora - novembre 2008 - Erg oriental)

lundi 7 septembre 2009

ECOLE D'ANTAN.... mon école !

Cette photo a été prise durant l’année scolaire 1957/1958…
Troisième rang partant du bas, cinquième partant de la gauche, les cheveux courts ébouriffés, les mains croisées sur le ventre, je me souviens de ma blouse, fabrication maison, sur le devant, une feuille verte, avec un escargot brodé….
Je me souviens surtout de cette école, en préfabriqués posés sur dalles bétons, faite de tôles pleines garnies de sable, ce qui ne procurait aucune isolation, très chaud en été, glacial en hiver, vétuste, les stores oranges étaient cassés, troués. La corrosion faisait son oeuvre, nous agrandissions les espaces entre les tôles et un sable fin s'en échappait.
L’intérieur n’était pas plus réjouissant, nous avions des pupitres en bois, des encriers en porcelaine blanche, chauffage au poêle à charbon… grand bac en zinc et rampe de robinet pour l’hygiène de nos petites mains… et cette odeur indéfinissable d’encre et d’encaustique mélangés…
La cour était en terre, et de vieux et énormes platanes nous procuraient de l’ombre en été, et un merveilleux terrain de jeu en automne… les feuilles tombées, nous les rassemblions en tas, nous construisions des murs et des maisons imaginaires, d’immenses maisons, des palais, les plans en étaient parfais, à hauteur de nos rêves et les rôles étaient distribués. Un coup de vent, et nos maisons s’envolaient et nous nous jetions dans ces tas de feuilles en riant aux éclats.
Rentrés de ces récréations, le matin, nous avions une distribution de lait chaud. J’ai toujours eu horreur du lait chaud, je déteste encore le lait chaud ! Surplus de production, hantise de la mal nutrition, je ne sais pas, mais toutes les écoles avaient droit à ce régime !
L’après midi, nous apportions notre propre gouter ! Pain, chocolat, pâte de fruits, gâteau fait par Maman… pas de BN ou de biscuits manufacturés !
Derrière l’énorme palissade en bois, se profilait LE PROGRES, la construction d’une grande, immense école primaire, bétonnée, celle qui allait nous accueillir à notre prochaine rentrée, celle que j’ai mis en photo sur mon billet précédent.

et en 1959, en cours d’année de CP, j’ai fait ma rentrée dans cet établissement, laissant mes platanes, mon pupitre, cet inconfort où nous étions pourtant heureux pour une cour goudronnée, des couloirs immenses, une salle de classe au bureau et parquet vernis, les encriers étaient en plastique vert, et nous avions d’immenses fenêtres et le chauffage central.

Et surtout, subitement, puisqu’il y avait de la place, mon école n’était plus mixte. Filles d’un côté, garçons de l’autre !! Nos copains jouaient dans l’autre cour, un grillage nous séparait ! Mais toujours la distribution de lait, cette fois cacaoté, et surtout des douches ! Oui, des douches en sous-sol, où nous devions nous rendre deux fois par semaine durant les récréations ou après l’école… sauf dérogation ! Il faut dire qu’à cette époque, beaucoup d’appartements n’étaient pas équipés de salle de bain, il y avait les bains-douches de quartier, et donc les douches dans cette école. J’y allais, je m’y suis beaucoup amusé, petites cabines au carrelage jaune, odeur de savon, tellement de vapeur que l’on se serait cru dans un hammam ! Et de plus, ma Maman en assurait la surveillance, vigilante à ce que nous sortions correctement séchées, propres ! Pour retourner en classe ou rentrer à la maison si cette séance de « nettoyage » avait lieu en fin d’après-midi ! Je ne sais pas quand ces douches ont été abandonnées, j’ai quitté cette école pour mon entrée en 6ème et elles étaient toujours en service ! Je garde un souvenir pour l’institutrice qui se trouve sur cette photo ! Madame GUILLERMIN, dite GUIGUITE, Institutrice et Directrice de l’établissement, son mari assurait la Direction du côté garçon. Sa classe était à son image, ordre et discipline… main de fer dans un gant de velours… On pourrait ajouter à ces fonctions celle d’Assistante Sociale, elle connaissait toutes les familles, nos vies, notre histoire familiale, faisant la liaison entre l’école et la maison. Prenait de nos nouvelles lorsque nous rentrions au Collège. Chance ou malchance pour moi, elle avait eu dans sa classe, mes trois sœurs, alors j’avais toujours l’impression que moi, la quatrième des sœurs X, elle ne me raterait pas, et effectivement elle ne m’épargnait rien ! Elle était d’une grande rigueur mais avait une fabuleuse écoute, et je l’adorais. La dernière fois que je l’ai vu, c’était pour lui apprendre que j’avais réussi mon Baccalauréat, avare de félicitations, elle m’a embrassé, émue… Petit voyage dans le temps et dans les souvenirs……..