Pourquoi cette chanson…
Raison première, parce que j’adore Reggianni, parce que Sœur Ainée m’a ouvert le cœur et les oreilles aux musiques qu’elle écoutait…
Parce que cette chanson me touche…
Parce que ce soir c’est LUI, mon garçon, qui ne rentre pas…
Et parce que cette chanson illustre le chemin que nous avons parcouru ENSEMBLE… dans les rires et parfois les larmes....
Que de chemin parcouru…
Je devrais être fière… JE SUIS fière…
Mais en ce mois de février où sa décision était prise, je l’ai accompagné dans sa recherche de studio, et puis il a préparé ses affaires, et je l’ai vu partir… s’installer … tôt à mon goût...
Je me suis dans un premier temps gonflée de satisfaction, BUT attend comme me disait mon entourage… après un parcours difficile ! semé d'embuches, de trop nombreux deuils, de difficultés morales et matérielles, mais aussi de grandes satisfactions et de beaux moments partagés !
Oui mais, il a été un second temps où je me suis retrouvée comme la maison, VIDE… perdue devant ce silence, ces pièces nues…
Comme il m’a manqué, il me manque, je me suis sentie désorientée devant ces années si vite écoulées ! les mains vides, inutiles... avec des interrogations, des manques… l’impression de ne pas avoir ASSEZ… ou TROP…
Notre complicité se construit ailleurs, autrement… mais celle du quotidien me manque, ses rires me manquent, la place qu’il occupait me semble tellement immense et difficile à combler…
Pendant des années, seule, je l’ai serré dans mes bras… j’ai ouvert mes bras… il était prêt…
Il est parti, je l’ai laissé partir…
Mais je reste là… mon garçon… mon amour… !!
Comme je sais que tu restes là... il faut juste que j'apprenne ....
mon enfant,
Je vois venir le temps où tu vas me quitter...
Pour changer de saison, Pour changer de maison, pour changer d'habitudes
J'y pense chaque soir en guettant du regard
Ton enfance qui joue a rompre les amarres
Et me laisse le goût d'un accord de guitare
.............nos mains se rejoignaient
Sur le dos de velours d'un chien qui nous aimait
............
Mon enfant, mon petit... Bonne route... Bonne route
Tu prends le train pour la vie et ton cœur va changer de pays
Mon fils, tu as vingt ans, et j'attends le moment
Du premier rendez-vous
Que tu me donneras chez toi ou bien chez moi ou sur une terrasse
Où nous évoquerons, un rire au coin des yeux
Le chat ou le poisson qui partageaient nos jeux
Où nous épellerons, les années de ton nom...
A vivre sous mon toit, il me semble parfois que je t'avais perdu
Je vais te retrouver, Je vais me retrouver dans chacun de tes gestes
On s'est quittés parents, on se retrouve amis
Ce sera mieux qu'avant je n'aurai pas vieilli
Je viendrai simplement, partager tes vingt ans
Mon enfant, mon petit... Bonne route... Bonne route
Tu prendras le train pour la vie et ton cœur va changer de pays...
Sur le chemin de la vie nos deux cœurs vont changer de pays
Serge Reggianni – encore – pardon pour la modification du féminin/masculin
Je vois venir le temps où tu vas me quitter...
Pour changer de saison, Pour changer de maison, pour changer d'habitudes
J'y pense chaque soir en guettant du regard
Ton enfance qui joue a rompre les amarres
Et me laisse le goût d'un accord de guitare
.............nos mains se rejoignaient
Sur le dos de velours d'un chien qui nous aimait
............
Mon enfant, mon petit... Bonne route... Bonne route
Tu prends le train pour la vie et ton cœur va changer de pays
Mon fils, tu as vingt ans, et j'attends le moment
Du premier rendez-vous
Que tu me donneras chez toi ou bien chez moi ou sur une terrasse
Où nous évoquerons, un rire au coin des yeux
Le chat ou le poisson qui partageaient nos jeux
Où nous épellerons, les années de ton nom...
A vivre sous mon toit, il me semble parfois que je t'avais perdu
Je vais te retrouver, Je vais me retrouver dans chacun de tes gestes
On s'est quittés parents, on se retrouve amis
Ce sera mieux qu'avant je n'aurai pas vieilli
Je viendrai simplement, partager tes vingt ans
Mon enfant, mon petit... Bonne route... Bonne route
Tu prendras le train pour la vie et ton cœur va changer de pays...
Sur le chemin de la vie nos deux cœurs vont changer de pays
Serge Reggianni – encore – pardon pour la modification du féminin/masculin