vendredi 18 mars 2011

Je reviendrai...




Je suis absente,
Parce que….
Nan, nan Pierrot… pas pour me faire prier…
Parce que pas d’inspiration…
Ou des inspirations qui auraient fait souffler un air plutôt tristounet sur ce blog… 
Vous avez toutes et tous raison,
Le printemps arrive (oui bon, ces derniers jours, il se fait frisquet..) mais il arrive…
Alors je me suis faite à l’idée que cette année ce printemps sera « différent »
Des manques, des vides à combler…
En parlerais-je, n’en parlerais-je pas… ???
En tout cas, devant les difficultés que je traverse, je tiens vraiment, sincèrement à vous remercier tous et toutes de vos petits signes
Et j’ose avouer que je visite de temps en temps vos blogs, en silence, doucement




J'entends le vent, j'entends le plaine
Et comme un cri, la brise m'appelle
La rivière, le soleil me parlent aussi
Et je sais que ma place est ici

Le ciel l'infini
Embrasse l'univers
Les clefs du paradis,
Sont ici sur mes terres

La lune sur les montagnes
Le vents dans les branches
Le torrent des champs
On ne nous séparera jamais

Le chant de la prairie
Suffit à mon bonheur
Et si la vie nous unit
Nous vaincrons la peur

Si je m'éloigne parfois
Je n'ai qu'une loi
Oh oui, toujours,
Je reviendrai toujours
Vers toi...

5 commentaires:

Pierrot Bâton a dit…

Visite, visite mais signe un peu de temps en temps qu' on s' inquiète pas.
Eluard a dû penser que tu aurais des moments délicats:

Il y a toujours
puisque je le dis
puisque je l'affirme
au bout du chagrin
une fenêtre ouverte
une fenêtre éclairée

Il y a toujours
un rêve qui veille
désir à combler
faim à satisfaire
un coeur généreux
une main tendue
une main ouverte
des yeux attentifs
une vie
la vie à se partager.
Je t' embrasse.

Plume a dit…

Il faut souvent tourner une page, dans nos vies...
Te revoir chez toi et chez nous est un grand plaisir.
Les beaux jours vont te permettre de retrouver le moral et l'envie de prendre un autre chemin.
Gros bisous, MaDoRa

madora a dit…

merci Pierrot.. tes mots le texte que tu as choisi sont bien trouvés.."au bout du chagrin"
Oui Plume, bien sûr chaque soir lorsqu'on se couche on tourne une page, et au bout du bout, un livre que l'on ferme !!! il ne s'agit pas de "tourner des pages" ni de prendre un AUTRE chemin, juste poursuivre le mieux, mais ne pas oublier, ne pas nier ni avoir peur de ses chagrins... et rester "forte" surtout quand ils s'enchainent !!! et ça ce n'est pas toujours évident, donc oui je tourne moi aussi des pages, mais certaines sont dures non pas à juste tourner car là je ne peux revenir en arrière, il faut que je les FERME là ! il faut que j'accepte que des livres se sont fermés !!!

Pierrot Bâton a dit…

Quand je perds une peluche, j' en reprends une aussitôt. Le "sans aucune peluche" est pour moi plus difficile à supporter que l' absence de la peluche passée, même si des fois, il me faut un peu de temps pour "prendre mes marques" avec la nouvelle.
Bises consolantes.

Taty va mieux ! a dit…

J'aime beaucoup ce poème d'Eluard ! Soeurpetite, un livre précieux s'est refermé pour nous il y a déjà 5 ans et je ne m'en remet pas. Certains livres ont des pages qui se bâclent et ça nous fait mal au coeur ! Notre livre d'or porte de jolies dédicaces et des noms précieux, ça console. Celui dont on offre les pages à lire n'est pas toujours celui que l'on aurait aimé écrire... Allez, zou, aujourd'hui, c'est un beau jour bleu ! Je persiste et je signe. Grosses bises affectueuses.