mercredi 25 février 2009

BUGNES DAY'S A LYON

MARDI GRAS …
En toute bonne Lyonnaise que je suis j’adore les bugnes,
Mais je ne connais pas vraiment son histoire, et mes recherches ont été assez pauvres.
La bugne est une pâtisserie Lyonnaise (ou Stéphanoise), les deux villes revendiquent cette « invention » je n’ai pas la réponse et ne veut pas m’attirer les foudres !
La bugne a passé les frontières de l’Europe occidentale puisque l’on a retrouvé en Pologne le Faworki, qui lui est en tout point semblable.
Cette pâtisserie était usuellement confectionnée lors de Mardi-Gras.
Ce jour qui marque le début du Carême se devait d’être festif avant l’austérité du Carême.
On utilisait ainsi les graisses qui seraient interdites lors du jeûne.
Les bugnes permettaient d’apporter un peu de plaisir pendant la période de carême. Au siècle dernier, du mercredi des Cendres jusqu’au dimanche des Rameaux, il fallait se serrer la ceinture et manger maigre. Dure épreuve pour le Lyonnais qui devait se contenter d’un seul repas à midi et d’une collation le soir où vous ne pouviez manger ni œufs, ni poissons, ni fromages, ni lait, ni beurre. Confectionnées longtemps sans parfum, elles étaient constituées seulement d’un mélange d’eau, de farine et de levure de bière que l’on jetait dans la friture avant de les saupoudrer de sucre.
A la fin du 19ème, les bugnes se voient améliorer avec des œufs et du beurre.
Le premier dimanche de carême est devenu le dimanche des bugnes qui pendant quarante jours vont devenir les reines des étalages des boulangeries, pâtisseries, traiteurs.
Traditionnellement, les charcuteries lyonnaises les proposaient juste avant mardi gras fin de se rappeler au bon souvenir des lyonnais qui allaient débuter le carême et vont délaisser leurs boutiques.
Les Bugnes sont moelleuse aux formes rebondies et vrillée, la vraie (se serait la bugne stéphanoise)
Et nous trouvons les OREILLETTES, croustillantes, les bugnes lyonnaises ( ?) venue bien après !
L’une des plus ancienne référence au mot « Bugne » à Lyon, remonte à 1538. On trouve ainsi l’appellation parmi les achats faits par la municipalité à l’occasion du repas d’honneur offerts par la ville.
Rabelais, fine fourchette et médecin à Hôtel-Dieu de Notre Dame le la Pitié du Pont-du-Rhône, en fait l’apologie aux côtés d’autres mets. Et nous la voyons apparaitre dans des revues et livres de recettes datant de 1860.
Bugne est dérivée du mot « buigne » qui signifiait « bosse » en vieux français.
Lyonnaise ou Stéphanoise, croquante ou moelleuse, elle vaut bien que nous nous y intéressions.
Personnellement, j’ai le souvenir de ces quantités de bugnes que confectionnait ma Maman, et qu’elle déposait dans une immense corbeille en osier ! C’était merveilleux ! Nous l’aidons à les découper, les nouer, les sucrer… et surtout les déguster ! Nous en portions à nos voisins, à l’école !... le grand partage de Mardi-Gras…
Faites leur honneur, et si vous êtes sages, je vous dévoilerais la recette de ces fameuses, très fameuses bugnes. ,

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Merci pour toutes ces précisions.
Toi aussi, tu as connu la grande corbeille en osier remplie de bugnes à distribuer...
Toute une matinée à faire des bugnes, très peu pour moi ! je préfère en acheter...
Une belle tradition à conserver !
Bises du 7e Sud

Fruitée Intense a dit…

Ma maman appelait cette immense corbeille en osier blanc, capable de contenir toute la lessive d'une famille nombreuse, une BALLE A LINGE ! Rendez-vous sur mon blog pour une doc sur la bugne yonnaise...

Anonyme a dit…

que c'est bon tout ça, chez nous c'est tout simplement les crêpes mais je me gave quand je viens à Lyon !!!!
bizzzzz

Anonyme a dit…

Mmmmmmmhhhhhhh !!!!!!!!!

Tu me fais saliver, de bonne heure le matin !!! LOL !!!