mercredi 19 janvier 2011

Quand le cafard organise une fête,
il ne demande pas l'autorisation à la poule.... 
- proverbe Jamaïcan -



Le cafard s'invite chez moi en ce moment....

Cafard.... Abattement, chagrin,  tristesse, pessimisme, spleen, angoisse, bourdon, nostalgie, désenchantement, trouble, pensée sombre.... questionnement... doutes... fatigue...

Pas envie de bouger, de sortir, de parler.... 

Difficile de réagir, des semelles de plomb sous mes chaussures...

L'impression de peser une tonne et pourtant d'être "vide".... Mon corps m'envoie des signaux d'alarme assez douloureux....

Bouh....  FAUT QUE JE REAGISSE.....
Et vous.....


Quelle est votre recette pour vous remonter le moral........??????

5 commentaires:

Pierrot Bâton a dit…

Houlà, ça fait beaucoup tout ça ! Alors, voyons voir: je commence par m' enfiler quelques granules d' Ignatia en 9 Ch plusieurs fois dans la journée si besoin, je décroche le téléphone pour appeler quelqu' un que j' aime, je prends mes partoches pour les bosser, dans les cas gravissimes: je vide les armoires et je les range. Des fois, je vais même jusqu' à faire les carreaux (mais là, faut vraiment que ça aille mal!). Mais j' ai la chance d' avoir un Barbu à mes côtés, ce qui aide grandement à la manoeuvre). Et si tu écrivais (ne serait-ce que pour toi) TOUT ce que tu ressens, mais vraiment tout, ça aurait le mérite d' être verbalisé.
Bon, tout ça, c' est que des "yaka-faucon". Si j' étais plus près, je t' emmènerais faire une grande ballade avec les moufles et le bonnet (avec peut-être un p' tit paquet de kleenex). En attendant, je te serre et t' embrasse fort. Tiens bon.

Jeanne a dit…

Janvier est propice à la mélancolie , le cafard , le chagrin

Difficile de trouver LA solution
Le Dr H m'a toujours dit qu'il fallait surtout pas la laisser s'installer , il faut la voir venir cette mélancolie , et ne pas s'isoler , se faire violence , et oser dire , trouver des amis écoutants , réconfortants
Chanter , ça oui , rien de tel , se vider , par la voix , c'est le meilleur des remèdes à tel point que depuis que je suis dans ce choeur , c'est bien rare qu'elle s'installe cette mélancolie

et surtout , trouver des gens joyeux , positifs , y'en a plein la planète

et écrire ...
Bon courage , je t'envoie du bleu de notre ciel de Mayenne et les bises qui vont avec

Tatydanylyon a dit…

Yaka, faucon... hélas, ça ne sert à rien. On ne sait ni pourquoi, ni comment, un beau jour le déclic se fait... après être descendu au fond, après s'être vautré dans la vase, après avoir essayé la douche et être présentable chaque matin, après le jus d'orange, le grand rangement des placards, le coup de fil et les démarches enquiquinanates remis depuis des lustres, le classement des photos, les vieux trucs à la décharge, et tout, et tout... Deux cas de figure : on cafarde et on ne bouge plus le petit doigt, tout est tellement pénible à faire... ou bien, trop de soucis, c'est trop, alors on fuit dans l'hyperactivité, la réactivité, le rire jaune... "Faites semblant de croire et un jour vous croirez"...Tiens, c'est la pleine lune : coïncidence ? Elle est là, magnifique, énorme, lumineuse, juste au ras d'un toit en face de mon bureau !!!!

Plume a dit…

Moi, je bois un apéro, même si je suis seule et je dévore des cacahuettes salées !

Je trouve un projet, petit même, mais qui me fait avancer et penser à autre chose.

Je pars en balade, à la campagne, dans un endroit calme, avec ma musique aux oreilles, je me coupe du monde, et j'essaie d'ouvrir grand mes yeux pour ne pas trop penser.

Je fais du ménage, du repassage...

Ca te va ? y'a une idée qui te convient ???

Allez, ouste, on se bouge !
Big bisou

La Mouche a dit…

Je n'ai pas la recette miracle et je ne la cherche pas à tout prix. C'est comme pour l'âme soeur, il arrive qu'on la cherche en vain. A trop se focaliser sur ces recherches, on zappe l'essentiel. Je fais avec les changements d'humeur, les miens comme ceux des autres. J'ai pris pour habitude d'extérioriser mon spleen. De le verbaliser, de l'écrire. Je le matérialise, je peux ainsi mieux le combattre. C'est dans ces périodes de flottement que je suis paradoxalement la plus productive, créative. Sans doute le fruit d'une lutte intérieure pour ne pas sombrer au fond. Abîmes que j'ai connues par le passé et dont le souvenir douloureux est inscrit de manière indélébile dans les synapses de ma mémoire. Je garde les séquelles d'une noyade et chaque fois que l'oxygène vital vient à me manquer, je remonte toujours rapidement en surface pour trouver l'air.
C'est pourquoi aussi, lorsque je vois des bras s'agiter par dela les flots agités de la vie pour signifier un appel au secours, je reponds immédiatement au signal de détresse. Avoir été quelquefois la bouée pour autrui, c'est une des solutions que j'ai trouvées pour me sentir utile, pour redonner un coup de kick au moteur de la vie qui tousse, devient faiblard et menace de caler.
Je te sers virtuellement une tasse de thé, te dépose une assiette de délicieux biscuits, m'assieds en face de toi et partage quelques instants de papotage léger, de sourires échangés avant les grands éclats de rire.
Gros bisous ++++ en toute amitié.