dimanche 16 mai 2010

Bon anniversaire ....


  bonne route vers cette vingtième année…


Insouciance de la jeunesse ....  !?

Il faut boire jusqu'à l'ivresse sa jeunesse Car tous les instants de nos vingt ans nous sont comptés Et jamais plus le temps perdu ne nous fait face.
[Charles Aznavour] 

Pour tirer ta pauvre charrette
Par tous les vents et les tempêtes
Pour marcher ton chemin tout droit
Sans trébucher à chaque pas
Pour ne jamais baisser le front
Et sous l'insulte et sous l'affront

Pour ne pas suivre les idées
Qu'on glisse sous ton oreiller
Pour pouvoir regarder en face
Cet homme qui vieillit dans ta glace

Ne pas céder aux opinions
Des loups qui mènent les moutons
Ni des moutons qui mènent les gens
Comme ça arrive trop souvent

Pour bien savoir pour qui tu roules
Sur ce billard rempli de boules

Prends ton courage à deux mains
Suffira-t-il je n'en sais rien
Pour faire tourner dans le bon sens
La grande roue de l'existence

Prends ton courage à deux mains
Suffira-t-il je n'en sais rien
Pour faire tourner jour après jour
La grande roue du temps qui court

(Paroles de chanson de Pierre Bachelet)

mais  jeunesse soucieuse...... !!!

Aimerais-je moi, dans notre monde d'aujourd'hui, avoir 19 ans ???


5 commentaires:

Antiblues a dit…

Question très intéressante pour la génération 68 qui a tout eu, tout connu!! J'ai conscience qu'une telle oportunité ne se représentera pas avant longtemps.
Je suis un privilégié.
Suis pas certain que les jeunes d'aujourd'hui aient ce bonheur serein.

Plume a dit…

C'est le temps qui passe qui nous apprend à accepter la vie telle qu'elle vient, à relativiser et à atteindre un certain bonheur...

Etions-nous heureux et sereins en 68 ?...

Chaque époque a ses galères, et chaque époque apprend à les surmonter...

Ceci dit, Heureux Anniversaire à Morgan et gros bisous affectueux

Fruitée Intense a dit…

En 68, j'avais 2O ans bien passés, une fille, j'attendais un bébé... Je suis née pendant la guerre d'une mère née pendant la Première et qui ne pensait pas qu'il y en aurait une seconde ! Maintenir ses enfants en vie, les nourrir, espérer très fort que leur père revienne de la guerre... C'est dire si, une fois la tourmente passée, c'était le bonheur et je ne suis pas sûre que ces gens là, mis au travail à 13 ans, sans congés payés, sans avantages sociaux, aient bien compris les revendications des soixante-huitards dont beaucoup n'ont vu que le côté fêtards et pétards ! Tout ça pour en arriver là où nous sommes aujourd'hui ! Allez-y, tombez-moi dessus à bras raccourcis !

Fruitée Intense a dit…

Pardon Morgan ! Je te souhaite une belle route vers tes 20 ans. Ce sera peut-être un difficile cheminement, dans des sentiers broussailleux, sans balises, avec des éboulis, avec un sac à dos qui pèse lourd. Mais tu sais qu'il y a des refuges qui ne demandent qu'à t'ouvrir leur porte, même si tu n'y trouves que ce que tu voudras bien amener ! Bisous.

Fruitée Intense a dit…

Ah ! Madora ! Ressors notre Serge de chevet et traduit "votre fille a 20 ans" par "votre fils aura bientôt 20"... et puis "Ma fille" par "mon fils, mon enfant, voici venir le temps"... et puis rechante "le temps, petit Simon, où tu m'arrivais à l'épaule"... Bises à une maman émue !